Les championnats de long drive (le drive le plus long)

Au cours de nos pérégrinations nous avons pu voir en direct le championnat du drive le plus long. Cette compétition appelé aussi « big shot » s’est déroulé cet été dans le Tennessee.

Rappelons le pour ceux qui n’ont pas encore lu tous les articles de golf en herbe …la définition d’un drive qui est un coup joué avec un driver (club le plus puissant), au départ d’un trou où le compétiteur « donne tout » pour parcourir le plus de distance. L’angle étant très ouvert la difficulté est de rester dans la zone…

Le long drive est une discipline golfique à part entière qui consiste en un concours où le seul objectif est d’aller le plus loin possible, et surtout, plus loin que son adversaire.

Les compétiteurs ont droit à 8 essais en 3 minutes ce qui est extrêmement rapide et laisse peu de temps à ce que les golfeurs connaissent  bien la mise en place de sa routine. Le jeu est en forme de duel un contre un ; dès que le score est battu la compétition s’arrête. Le terrain de jeu est de 450 mètres de long sur 45 mètres de large, au départ du trou n° 1. Les balles hors zone ne comptent pas.

Le résultat est stupéfiant !

Pour les hommes la distance atteinte était de 398 yards par Kyle BERSHIRE et pour les filles 322 yards par Emily TUBERT.

On notera que le record du monde, contesté par certains, est de l’Américain Mike DOBBYN champion du monde en 2007, qui a expédié un jour une balle à… 503m. On dit qu’à l’entrainement il lui est arrivé de taper jusqu’à 1.000 balles par jour !

 

Les athlètes sont plutôt bodybuildés et l’ambiance ressemble plus à un ring qu’à l’atmosphère feutrée habituelle des parties de golf retransmises.

Le long drive est une discipline très peu connue en Europe et encore moins dans l’Hexagone, où pourtant un Français a été le meilleur au monde. C’est Éric HOUBALLAH,  champion du monde senior 2014, champion d’Europe 2013 qui a organisé cette compétition à Saint-Michel-de-Plélan. Cette année c’est le Toulousain Maxime BOURZICOT qui l’a remportée, il a envoyé sa balle à 388 m.

Alors tous à vos drive pour relever le défi. Pour vous aider vous pourrez vous reporter à nos articles pour gagner (au moins) en théorie 😉

choix du drive

http://golfenherbe.com/les-principes-essentiels-le-drive-suite/

 

 

 

Les sorties de rough

On vous prévient tôt ou tard vous irez !
On notera que le premier problème pratico-pratique est de trouver sa balle (rappel, on a théoriquement que 5 minutes mais bien souvent on a moins, l’équipe derrière-vous piaffe rapidement !).
C’est sans doute (en tous les cas pour l’auteure de cet article) le coup le plus difficile surtout quand on est proche du green où le coup doit être court !
Petit rappel de définition, le rough -rugueux en français- se trouve de part et d’autre du fairway. L’herbe n’y est pas ou peu tondue, les herbes vivaces et sauvages sont hautes, on y trouve aussi des buissons arbustes etc.
C’est un excellent exercice pour muscler les poignets. Le choix du club dépend de la distance et de la hauteur du rough, il faut absolument éviter, bien entendu, toute approche roulée. On privilégie donc une face de club fermé. Il faut mettre la balle plutôt en arrière (voir article sur les approches). Si l’herbe est haute on est proche de la technique de sortie du bunker avec une montée verticale et traversée franche.
Si le lie est bon avec un swing énergique on s’en sortira et on retrouvera le fairway ou le green rapidement (ne pas avoir peur de faire un divot).
Si le lie est mauvais plutôt choisir un hybride et « taper » doucement.
Il faut surtout garder les poignées bien fermes à l’impact.
Conseil : On applique rarement mais si vous êtes perdu dans le rough derrière des arbres ou autres obstacles ne cherchez pas à revenir sur le green avec une trajectoire directe en priant pour que « ça passe » mais construisez votre jeu en revenant vers le fairway. Si on a l’impression de perdre un coup au final ça paye souvent plus !
Ici le lie n’est pas mauvais mais l’arbre pose problème 😉

Golf d’Houlgate copyright Golfenherbe

Les coups d’approche ou petit jeu

Conseil du pro : pour espérer un bon score il faut s’entrainer à moins de 50 mètres du drapeau !

 

En effet, s’il y a bien une technique qu’il faut soigner et bien maitriser c’est celle des coups d’approche ou du petit jeu. Ces coups représentent 80% des coups sur un parcours. Ils vous amènent au green …ou pas 😉 On y recourt quand on est de 2 à 30 mètres du green. Deux approches essentiellement :
– les coups levés (ou lobbés) l’objectif est de faire décoller la balle en hauteur et de lui assurer une réception douce mais sans rechercher à ce qu’elle roule. Ces coups sont utilisés en cas de dépassement d’obstacle d’eau, du fairway pour atteindre le green.
– les coups roulés (ou glissés) l’objectif est ici de faire de la distance en laissant rouler sa balle par exemple lorsqu’on est sur un green long
et puis on a le chipping, là on combine une approche levée puis la balle roule sur plusieurs mètres.
Parmi les paramètres essentiels on peut retenir :
1. Le choix du club. A bien y regarder cet élément n’est pas l’essentiel mais il est très facilitateur. On choisira logiquement un club fermé pour les approches roulées, les fers 5, 6 ou 7 et un club ouvert type sandwedge à 54° ou 56° pour les approches levées. Pour le premier cas l’angle d’attaque sera descendant et pour le second l’attaque sera légèrement montante.
2. La position. C’est certainement le critère essentiel de ces coups avec notamment le rapport entre la position de la balle et celle du grip. Plus il y a de décalage entre la position de la balle et celle du haut du grip plus le coup est prononcé. Si la balle est sur le pied arrière (droit pour les droitier) pour faciliter une face de club plus ouverte et le manche en avant, l’angle sera très ouvert et la balle sera haute ; si la balle est à gauche et le manche en arrière on aura un angle très fermé donc une balle très basse.
La position du bout du grip à la sortie du swing est très importante également. Pour une balle basse (approche roulée) le haut du grip laisse un espace avec la hanche ; pour l’approche lobbée ou levée au contraire le corps reste très « ramassé » le haut du grip reste collé à la hanche.
3. Le dosage. Il existe deux écoles (…pour une fois qu’on a le choix). Seul l’entrainement pourra vous éclairer sur la méthode qui vous convient le mieux. Pour la première école on cherchera à contrôler la distance par la modification de la vitesse de son swing. Plus la vitesse est rapide plus l’approche sera longue (30 km/h pour 30 mètres, 50 KM/H pour 50 mètres). La deuxième école accentue le travail sur l’amplitude du back swing.

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Les essentiels – Le putting

« Driver is Show, Putting is money »

Le putting c’est 45 % du score. Le but est de faire rouler sa balle jusqu’au trou grâce à un club qui a un loft ultra fermé (4° d’ouverture).

  • Prendre le temps d’étudier le terrain « savoir lire » le terrain est essentiel, repérer la pente, le point le plus haut etc… parfois comme au billard il ne faut pas privilégier la ligne directe mais bien construire son jeu ;
  • s’entraîner pour bien doser son geste court en descente et long en montée ;
  • visualiser la ligne de direction ;
  • on peut s’aider en identifiant un point intermédiaire avec une brindille, une herbe…
  • développer sa routine, placer d’abord la face de club, puis son corps (l’adresse) ; le regard doit être en aplomb au-dessus la balle ;
  • être relâché, il faut un minimum de pression sur le grip ;
  • on peut rechercher un rythme (balancier) en faisant quelques coups d’essais, il faut traverser ; les hanches, les jambes et les genoux ne bougent pas.

Au putting, le regard est au-dessus de la balle, vous pouvez vous entraîner avec une glace, c’est très facile 😉

Les essentiels – Les « grands » principes du golf

De manière générale :

  • développer sa propre routine, ça rassure …
  • mieux vaut bien visualiser le coup à jouer avec une technique moyenne que l’inverse ;
  • s’entraîner, s’entraîner encore toujours s’entraîner surtout pour les coups de – de 50 mètres. Les coups d’approches sont déterminants ;
  • Revenir toujours aux bases si on commence à perdre pied notamment le grip, la posture l’alignement et le rythme, et aussi, le fameux triangle des bras ;
  • le rythme est essentiel on parle de swing !

Sur la trajectoire de la balle : 5 déterminants

  • l’orientation de la face du club
  • le chemin du club
  • l’angle d’attaque
  • la vitesse de la tête de club
  • le point de contact entre la balle et le club